Aligner l'industrie et le monde universitaire à la puissance de la fabrication additive

Aligner l'industrie et le monde universitaire à la puissance de la fabrication additive

Pendant de nombreuses années, l’impression 3D était un concept abstrait. On a dit que la technologie « pourrait » être utilisée pour faire avancer l'innovation, rationaliser les cycles de conception et donner de la puissance à la fabrication, mais il y avait peu ou pas de preuves. Les industries ont alors commencé à chercher des moyens d’aligner la fabrication additive sur leurs activités. Cependant, les cas d’utilisation sur lesquels s’appuyer étaient rares. La fabrication additive en milieu industriel et moderne a un impact réel et significatif sur les marchés allant de l'aérospatiale aux biens de consommation courante. Mais avec cette maturité, de nouveaux défis se sont posés.

L'industrie se trouve à un point où l'impression 3D peut réellement transformer les processus de fabrication traditionnels. Comme le prouvent les cas d'utilisation de Stratasys, la technologie est efficace pour perturber les modèles existants afin de stimuler l'innovation et la conception, accélérer le temps de mise sur le marché et les revenus. Mais attention, il reste encore beaucoup de travail à faire dans les domaines de l’éducation et de la formation pour combler le fossé entre l’industrie et le monde universitaire.

Le nouveau rapport de Deloitte Insights (co-écrit par Stratasys et le groupe Lanterman) souligne le caractère essentiel de la collaboration entre les milieux industriels et éducatifs. Ce n'est qu'en travaillant ensemble que les deux partenaires pourront mieux préparer et former la nouvelle génération de talents à la fabrication additive, en l’intégrant efficacement dans les utilisations en production. S'appuyant sur d'innombrables entretiens avec des universitaires et des experts du secteur, le document analyse les meilleures approches pour atteindre un effectif hautement qualifié en fabrication additive par le biais de l'éducation.

Le rapport de Deloitte indique que les établissements d’enseignement actuels sont particulièrement bien placés pour combler ce manque de compétences. Les outils dont ils disposent comprennent l’élaboration de programmes d’études, la construction d’usines de classe mondiale, la recherche de pointe et les stages accélérés – chaque outil exposant les étudiants à la technologie, au savoir-faire et à l’implémentation au monde réel de la technologie de fabrication additive. Ce qui manque, ce sont des partenariats réels et durables entre les leaders de l'industrie, les éducateurs et même les étudiants.

Mais bonne nouvelle : le marché est bien conscient de cet écart et semble vouloir faire progresser les connaissances en matière de conception et de processus. Pour que cela soit possible, les leaders du marché et les leaders académiques doivent commencer par se concentrer directement sur les cinq « impératifs » de l'évolution de la main-d'œuvre :

  • Compréhension multidisciplinaire de l’ensemble des connaissances de base en fabrication additive, y compris la science des matériaux, la conception et l'ingénierie
  • Formation et connaissances robustes en matière de conception - en particulier de Design-for-AM (DfAM) ou conception pour la fabrication additive
  • Des programmes pour nourrir des penseurs puissants et novateurs
  • Sensibilisation sur le rôle de lien de la fabrication additive dans la transformation des processus de fabrication traditionnels
  • Construction d'un état d’esprit de rentabilisation et de retour sur investissement

Et bien qu’il n’existe pas d’approche unique pour chaque situation, il existe des méthodologies, des approches et des stratégies facilement disponibles que chaque entreprise et chaque institution universitaire PEUVENT et DOIVENT adopter – pour passer d’une opportunité à la mise en œuvre. Le moment est venu pour chacun de prendre du recul et de découvrir les meilleures approches pour se connecter et collaborer les uns avec les autres. C’est la seule façon possible de réaliser une vraie transformation.




Publié le 6 Juin 2019