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L’implant imprimé en 3D FDM redonne de l’énergie à ce chien

L’implant imprimé en 3D FDM redonne de l’énergie à ce chien


« FDM est une technologie idéale pour la fabrication d’implant, car il est capable de produire des pièces bio-compatibles solides et durables, avec les bonnes propriétés physiques »
Partin Petrak, Président, Centre d’innovation orthopédique.

Un problème triste

En 2011, un chien âgé de 6 ans, de race mixte, nommé Oreo a souffert d’une dislocation de sa rotule arrière gauche. La rotule en question a été enlevée pour soulager la douleur, mais il est devenu boiteux après l’opération. Le chirurgien qui l’a pratiquée a alors consulté le Centre d’innovation orthopédique (OIC), un centre de recherches et de tests qui propose ses services sur le marché des dispositifs médicaux, sur la possibilité de créer un implant artificiel pour Oreo. L’OIC utilise régulièrement l’impression 3D comme un moyen de raccourcir les cycles de conception et de production de ses clients tout en créant des produits customisés ou de faible volume. Elle a vu que c’était une excellente solution pour Oreo.

Pour aider Oreo, l’OIC a obtenu un don de rotule qui a été utilisé pour générer une copie numérique. Un ingénieur biomédical a ensuite converti le fichier en modèle CAO. La radiographie aux rayons X des autres rotules d’Oréo a ensuite été utilisée pour modifier la conception CAO pour que celle-ci corresponde à son fémur.

« Dans le cas d’Oreo, nous avons été en mesure de produire un implant sur mesure en seulement quatre jours, y compris la conception, l’analyse, les essais physiques et la fabrication. Comme nous avançons vers le bas de la courbe d’apprentissage, ce sera probablement possible de produire des implants similaires en un ou deux jours. »

Des implants imprimés 3D

L’OIC a construit une rotule artificielle en utilisant la technologie FDM, un procédé de fabrication additive qui
produit des pièces en plastique couche par couche à partir de fichiers CAO. Il a utilisé son imprimante 3D Stratasys et du polycarbonate bio-compatible PC-ISO. Des tests physiques ont été effectué sur l’implant pour valider sa capacité à fournir la résistance mécanique nécessaire. L’implant a ensuite été stérilisé à l’oxyde d’éthylène à 54°C pendant 1 heure. Pendant l’opération d’Oreo, l’implant a été fixé sur le tendon et du quadriceps à l’aide de fils de suture en polypropylène.

Oreo a récupéré sans incident. Huit semaines après son opération, il a retrouvé l’usage complet de sa jambe avec la capacité de réaliser une variété de mouvements et de supporter son poids. Son propriétaire a indiqué qu’il a pu de
nouveau faire de longues promenades et sauter en utilisant tous les membres. A l’heure où l’on parle, c’est-à-dire trois ans plus tard, Oreo continue de jouir d’une vie active sans complications grâce à son implant imprimé en 3D.

« FDM est une technologie idéale pour la fabrication d’implant, car il est capable de produire des pièces bio-compatibles solides et durables, avec les bonnes propriétés physiques », a déclaré Martin Petrak, président du Centre d’innovation orthopédique.

« Grâce au FDM, nous pouvons adapter l’implant pour qu’il corresponde parfaitement à l’anatomie du patient. Ceci a le potentiel de fournir des améliorations spectaculaires en matière de fonctionnalité et de temps de récupération. »